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Sufyr

by Sufyr

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1.
Soley Chante maintenant ou tais toi a jamais jamais Pose le mic ou botte les à coupe d’balais balais Plus l’temps d’piailler, plus l’temps d’plaisanter On n’a pas patienté si tard juste pour parader 16 de nos rimes assourdissent plus qu’un coup d’canon scillé 16 de nos sources disqualifient les rentes des créanciers Bientôt les vannes ouvertes on parlera plus d’liquidité Bientôt les veines ouvertes on parlera plus d’légalité Alors pleure maintenant ou ferme là à jamais! Bientôt il s’ra trop tard mais tu savais ce qu’il fallait On va pas sillonner la foule et la laisser divaguer Elle souffre pour un encens qu’le vent d’la crise a soufflé Mais sans boussole dans la tempête impossible de naviguer Les faux s’expriment, feignent le sous sol mais n’savent se camoufler, Les frères s’extirpent, peignent leurs soucis mais leurs street arts sont cachés Sans cible exacte balance tes flèches elles trouveront bien un archer Plpl Si t'as pas de monnaie , t'as pas de MIC Pas le droit au chapitre Tu peux toujours faire le pitre, t'époumoner à la poursuite De la tierce rime, qui n'arrive jamais Mais je pars comme un Don Quijotte donc c'est sans remors ni regrets Tu te laches, tu décolles, te dévoiles mais prends bien gare à la censure Quel est le prochain clown qui te livrera aux chiens de l'opprobre et leurs tortures La censure fais-moi rire, n'a pas trouvé l'arme absolue Elle corrompt seul'ment dans sa mire et ceux qui se la plantent au ... Le contexte est exsangue quelques dictateurs tanguent les dictateurs demeurent et les peuples se haranguent Mais les peuples se taisent, la liberté se meure Et bientôt on la pleure et la douleur est aise Le contexte est exsangue quelques dictateurs tanguent les dictateurs demeurent et les peuples se haranguent Mais les peuples se taisent, la liberté se meure Et bientôt on les pleure et les douleurs sont tues Naka Il est grand temps pour mon son de raconter son histoire de s'orienter vers le bon sens et d'enfin sortir du noir Il se terre depuis longtemps comme le gamin dans le couloir Évoluant en silence et à l'abri des regards Je ne sais absolument pas où tout cela nous mènera D'façon si je fais du son c'est pas pour être une re-sta Je continuerai d'écrire juste avec un RSA simplement par conviction et pas parce que j'aime ça A croire que c'est dans les gènes de mes doigts jusqu'à ma voix Et même si je perce pas je ne changerai pas de voie Longtemps été aveugle aujourd'hui c'est clair qu'on voit Je ne fermerai plus ma gueule et je prends place dans le convoi Dénoncer sans renoncer que le sens ne change jamais D’énoncer sans annoncer pour que ma vie reste vraie il faut que ça ait un sens car je ne fais pas ca pour distraire certains ont de la chance et d'autres seront toujours sursitaires Mustapha J'ai de l'or dans la voix, de la réverbe, j'éclaire les rues comme un réverbère, j'inspire les poètes et les chants berbères, j'ai la couleur de l'afrique fils de la terre mère, y'a des graffeurs dans ma clique, des nouveaux Vermeer, j'fais parti d'ces vérités que l'on préfère taire, des journalistes des politique, ouai des vrai cerbères, ils ont jeté quelques bombes et la première pierre, j'prends le large avec mon coeur avant la dernière bière, j'encule le capitalisme, j'suis un prolétaire, j'suis pas là pour faire la pute, j'suis pas là pour leur plaire, j'écris la peur dans le regard de nos adversaires, mon hip hop est une révolte planétaire, ils étranglent la colombe j'suis un appel d'air, j'suis un hippie contre les armes et les militaires, allez leur dire que je baise tout leurs ministères! Fozen Y'a pas moyen qu'j'la ferme Tant qu'le système enferme Tant qu'le dément gouverne Et qu'c'est le peuple qu'on enchaîne Tant qu'ils construisent des murs Tant qu'ils soudent les serrures Alors qu'sur la brochure Ils promettaient un paradis pur Big Up aux sistas Aux rouyas qui combattent ça Qui savent que les chiens de l'état Sont des larsa qu'il faut vate-sa Je prends le mic parce que y'a qu'ça En attendant qu'on brûle Axa Tant qu'la machine nous malaxera J'aurais des rimes qu'explosent comme çà Comme une bombe artisanale Sous la chair d'un tribunal En période électorale Pour faire flipper les crotales Tous ces serpents à sornettes Qui veulent pas lâcher les manettes Y'a notre mort dans leurs mallettes Donc mes Actions sont Directes Faut niquer tous les banksters Tous les traders en roadsters Toutes ces familles de gangsters Genre Rothschild et Rockefeller Si parfois le rock fait l'air C'est que souvent le rap fait l'art De toute façon la musique fait l'air Et raconte nos fait d'armes
2.
Mon frère 04:04
Mustapha MC je ne danse pas, Fini la fiesta, Flingue toutes les lancebas, je ne suis pas un gangsta, Peace pour les rastas, appelle-moi le masta, Old dirty bastard Mustapha sur le beat j'bombe le torse et je ne m'écrase pas, passe le mic efface-toi passe le mic et casse-toi, passe mic et basta, lève la tête sista, lève la tête rouya, lève la tête, lève la tête, lève la tête et lâche pas, Commissaire tu nous traites comme d'la merde, moi j'voulais juste du respect pour mes frères, la dignité d'mon peuple est face contre terre, on chante le positif contestataire Naka Il y aura toujours des contestataires De ceux qui défendent cette terre Ses habitants même n temps de guerre Mon frère Ecoute ça Pour eux, on est complémentaire si le silence doit être leurs salaires ils préféreront mourir que se taire Mon frère Ne crois pas Qu'il n'y a que des gens austères Il y en a aussi qui éclairent Mon âme tournée vers lumière Mon frère Rappelle-toi Marley, Gandhi ou Luther Ou comme Malcom qui luttèrent Malgré les dangers qui en résultèrent Mon frère Ne lâche pas Soley Balade sur toutes les foules et sur toutes les lois Héros baillonnés pour punir leurs exploits Hérites de leur courage nourris toi de leur poids Leur sang n’est pas gâché comme l’encre il ne meurt pas Les mannes protègent, les mannes hantent tes rêves, Tu as entre les mains de quoi briser la trêve, Le bagne s’épuise, laisse juste glisser les chaines Nous avons des modèles soyons justes fidèles Brise tes limites, leurs peurs ne nous touchent pas, Ils ont créé un monde ou l’âme ne s’reconnait pas Hérite de leur conscience, hérite de leurs combats La nature est bonne, aide la et le ciel t’aidera Ton âme s’élève ses flammes hantent leur rêves Si chacun s’voit en tout c’est l’amour qui déferle Leur règne s’éteint, la sagesse te gouverne Si tu ouvres la porte jamais elle ne se referme Mustapha + Naka + Soley Il y aura toujours des contestataires rien ne changera si tu reste à terre, unissons nos forces pour qu'ça pète sa mère Mon frère, écoute ça Pour eux on est complémentaires, On préfère voir les compliments se taire, On ferait les comploteurs s'taire, Mon frère Ne crois pas Qu'il n'y ai que des gens austères La vie n'est pas un ministère Malgré les nombreuses mines à terre Mon frère Rappelle-toi Marley, Gandhi ou Luther Ou comme Malcom qui luttèrent Malgré les dangers qui en résultèrent Mon frère Ne lache pas...
3.
Ganja gun 03:54
Mustapha Tes auréoles de fumées ne feront pas de toi un ange Tu parles de paix la bouche sèche, tes paroles se noient dans le Gange On t'coupe la vérité (coupe,coupe,coupe), une vérité qui dérange Tu participes au traffic selon les lois de l'échange Naka Les lois de l'échange ne sont pas de celles qui sont votées comme ça t'arrange La fumée que t'expire et te défonce la gueule Et peut être sortie du canon d'un gun Fozen Tu dis "rangez les guns" qu'il vaut mieux fumer la Kaya Que plus la beuh est bonne plus ça s'rat la paix sur Gaïa Mais ceux qui brassent des tonnes ne le voient pas de cet air la Alors les flingues résonnent et toi t'as du sang sur les doigts Mustapha Sur les doigts la résine colle A chaque fois que je roule, Tout les principes s'écroulent, On s'flingue dans les cours d'école Je fume un peu de blues, je fume un peu de reggae Vends-moi du rêve mec j'ai de quoi te payer Naka Et si un jour on me le fais payer Je ne pourrais m'en prendre qu'a moi et ces billets Malgré la même couleur il y aura toujours un mais Et celui ci se prénomme monnaie Fozen J'ai ces problèmes de monnaie, chaque fois c'est la même manie Les fins de mois je connais, dés le 15 j'soule tous mes amis Si t'as un shler je renaît, il existe mes papilles J'me contente pas d'la fumée, faut qu'sa dilate mes pupilles Refrain Flingue, flingue, flingue Ganja, ganja, ganja Les frères se tirent dessus pour qu'on puisse se mettre faya Flingue, flingue, flingue Ganja, ganja, ganja Les frères se tirent dessus pour que tu puisses te mettre faya Fozen Viens pas moyenner mon shit à l'henné J'l'ai passer par l'anus à la frontière d'la nuit Tu crois qu'c'est cool la vie alors file moi l'billet Pour ta liberté il faudra t'aliéner Mustapha Est-ce que tu veux un peu de beuh, un peu de cashflow un peu de feu un peu de rêve, ils t'ont raté de peu dans ton coeur, dans ton crâne, dans l'encre de de tes yeux Naka Fume ta beuher faut qu'je fume ( x6 ) tous mes adversaires Pour que notre liberté opère Ils mettent la leur sur tapis vert Fozen J'te met à tapis te pousse dans les cordes Pour deux grammes et demi tu sème la discorde Dans le fond t'es qu'un cli donc il faut qu'tu m'accorde Que j'nourris ma famille et que j'y met les formes Mustapha Tu fumes de la merde, j'vends de la merde shit, shit, shit, j'vis de la merde j'vis de la mort et des larmes de ta mère, les flics s'en foutent et nourrissent la merde Naka Je tabasse comme le tabass / Tu n'es qu'une boule dans une babasse Quand tu fais tilt je ramasse / Tout l'argent qui dépasse Suis je pour autant une menace / Parce que je n'pense qu'a mes liasses Des fois je manque surement de classe / Mais je suis la pour les gens qui passent Refrain Flingue, flingue, flingue Ganja, ganja, ganja Les frères se tirent dessus pour qu'on puisse se mettre faya Flingue, flingue, flingue Ganja, ganja, ganja Les frères se tirent dessus pour que tu puisses te mettre faya Naka + Mustapha Connue mondialement Je suis, fumée par tant de gens Je suis, une plante à argent Je suis, l'évasion du néant Je suis, l'repos de l'indigent Je suis l'secret des gens gens je suis l'mytho des puissants Je suis le gouverne-ment Fozen Je suis ton gouvernail Je suis ta vie qui déraille Je suis l'excuse d'la volaille Pour qu'elle te traite de racaille Je suis celle qui t'égaye Je suis la quand tu t'éveille Je suis proche de ton réveil Et te borde dans ton sommeil Mustapha Je suis désespéré Moins légal que la despé défoncé les yeux baissés la nature et ses baisers plus douce que la CC les parfums du bonheur pour tout citoyen français
4.
ACAB 04:01
Fozen Sous le feux des projecteurs dans la lumière des gyrophares Les gosses se prennent des projectiles par la brigade des cafards Sorte de western moderne où les sherifs dégainent Ils s'prennent tous pour John Wayne et tirent à balle réelles Contrôlent l'indigène, l’indigent, l'indigné Et avouent qu'ils aiment les contrôles musclés Faut pas s'étonner quand ça dégénère Pour impressionner ils jouent les vénères Si tu t'écrase pas ils rentrent dans le tas Veulent te voir soumis à coup de tonfa Ils prennent tout les droits même ceux qu'ils ont pas Surtout te plaint pas la justice écoute pas La justice s'en balance avec arrogance Dans les banlieues de France ça réclame la vengeance Ça vire à l'émeute et la révolte éclate Et les vautours s'rameutent et ça fait de l'audimat Naka Une vérité s'appelant mensonge Un dernier souffle s'éteint sans bruit Austérité d'une nuit de ronde Un innocent y laisse la vie Tu l'arrêtas sur un contrôle Aucune raison hormis sa face Quand un lardu perd le contrôle c'est un des nôtres qui y passent Souvent amer et sans remord derriere ta carte de policier tu donne impunément la mort disant qu't'y étais obligé Qu'tu sois conscient ou bien bourré Ton syndicat s'ra la pour toi Et si tes torts sont avérés j'leur fais confiance pour couvrir ca Soley Ils écoutent la hiérarchie Défendent le monopoly Se foutent de la zermi Quand c’est de chiffres qu’il s’agit On balance les bleus au feu Les voitures brulent sous leurs yeux On les envoie au casse pipe C’est plus d’un flic q’on étripe Les collègues blaguent c’est normal Bientôt tout cela s’ra banal Un p'tit pourboire y'a pas d’mal Pourquoi toi t’aurais la dalle On les entraine au street fight Les lâchent seuls en enfer le commissaire est all right Donc ils laissent parler le fer On les chauffe depuis Beauveau Et si il y’a un décès, Toutes les larmes s’ront de croco Y’aura pas peine dans l’procès Il y a l’ordre et la raison Mais quand on oublie l’second La justice est en prison Et la paix une illusion Arrivent en toute innocence Veulent faire l’job avec décence Mais victimes des circonstances Claquent l’étincelle sur l’essence Mustapha Je ne pleure pas, je neige, regard froid, Le ciel est bleu hématome donc on ne bronze pas, J’ai toujours détesté les flics et j’espère que ça s’voit J’ai toujours détesté les flics et j’espère que ça s’voit, Travelling sur la répression, J’t’explique l’oppression, J’filme nos conditions, Zoom sur les matraques, Mec redéfinissons L’ordre des munitions, L’ordre de leur mission : Baiser des macaques, Que des mecs de ma caste, Des mecs issus de ma classe, Le temps des colonies a laissé quelques traces, Les Bacs de nuit font vivre le concept de race, Les pyramides ne seraient rien sans leur base, Tu pensais vivre libre, libre comme le jazz, Mais tu n’es qu’une chaîne perdu dans la masse, J’ai toujours détesté les flics et j’espère que ça s’voit, J’ai toujours détesté les flics et j’espère que ça s’voit !
5.
Plpl Un dé fou dérive à loisir roule sur le tapis vert, le défouloir est ouvert, Le thème est incertain, suranné ou sévère, sera-ce l’univers ou sera-ce rien ? La surface de la race la profondeur d’une peur l’inconscient de la peau, Tout ça me coupe je tremble apeuré par l’appeau, Ils le suivent lentement, comme sur un tapis roulant, le mouvement s’opère Et s’entasse dans leurs poches des jetons multicolores, de petites pierres, Ils les ramassent tous si patiemment, pourtant la terre est si basse et gorgée de sang, Un caillou s’appelle colère, délétère et brillant, le second tel un diamant se nomme ressentiment, Et les caves se recavent mais du caveau jusqu’à la couche le casino est encore et toujours le seul gagnant, C’est un appât que tend la peau, c’est un appeau à oripeaux, Ce je qui fait que les hommes se font la guerre est un appeau à oripeaux, Mais qu’ont-ils dans la peau, le démon du jeu est-il capillaire, Il semble que l’appât du gain forme des assassins, Le hasard fait-il bien, je ne vois que deux faces cachées à ces cartes, Prudemment je m’écarte et je poursuis mon chemin ! Mustapha Ils ont joué, ils ont perdu, l'Afrique ne doit rien, j'ai dû roulé un peu plus pour te prendre la main (fois 2) Viens avec moi au casino planétaire, là où les croupiers portent un treillis militaire, j'aurais voulu avoir un beau carré d'as mais je n'ai eu que le sifflement des balles sur l'atlas, j'ai la classe ouvrière, insoumis yeah, insoumis yo, j'suis un slogan révolutionnaire, qu'est-ce que t'en penses? dois-je les flinguer? saisir une chance, de tout changer, changer de coeur changer de rêve, regarder le vide, laissez moi plonger, un peu de pique, un peu de trèfle, distribue les cartes que j'ai mélangées, France Afrique couleur, France Afrique douleur, A toi de jouer, France Afrique couleur, France Afrique douleur, à nous de jouer, j'laisse pas place au hasard, Gaza, Brazza, j'place mes jetons sur toutes les cases, rouges et noires, rouges et noires, rouges et noires, Tapis vert billet, Dollar billet, or noir pillé, gaz pillé, torpiller les espoirs d'un peuple je crois que nous ne ne pourrons jamais gagner Ils ont nié avoir truqué le jeu, je leur promets le feu, Soley Je raidis les wacks / Délie les potes Rixe l’intox / R’anime les tox Defie les votes / Induis révolte Couche des notes/ réduis leur cote ! J’arrive dans toutes les places Mais n’propose qu’une seule figure Souffle mon prisme sans fastes Et offre une bouffée d’air pur Face à nous les clichés s’effacent, La droite dessine une courbure Laisse à Machete les schlasses, Et déterre Excalibur Guerre, Neurosciences, Executions sommaires Gégène, MK Ultra, Propagande éphémère, Chemtrails, RFID, Bouclier Nucléaire, Famines, Indifférence, Ils nous préparent l’Enfer!!! Ils polluent les sols, Pillent les récoltes, Pensent les lois, Vendent des colts Créent les parias, tuent pour des volts Trahissent l’info, créent les révoltes Ils débarquent ou les barils s’amassent, Une bombe pour signature Les corps des innocents s’entassent, Ils renversent leurs créatures, Des contrats signés à l’arrache, L’humanisme fait pâle figure Les oléoducs changent de place Cadenassent une autre dictature Palabre, Information, Résistance ordinaire, Conscience, Education, Sanctions disciplinaires Science, Organisation, Modèles exemplaire Ciblage, préparation, Guerre révolutionnaire Ya 2 tactiques j'parierais pas sur celle qui recherche le blé Assurément t'es cheap leader mais j'vois l'écart se combler Ceux qui plaçaient derrière toi tour à tour vont succomber Et le pactole suffira pas, l'sablier est d'ja penché Ca sent le tilt quand l’carré d’rois par un d’nos sets est couché Sur l'échiquier j'parierai pas sur bourgeoise effarouchée Sans six balles dans l’barillet, ils pourront pas nous touché! Les roulettes russes ont d’ja tournées quand nos mères ont accouché Le jeu est déséquilibré car nos jetons sont lestés Faut pas tenter le combat d'chiens car ils vont vous molester Faut pas trop jouer sur leurs nerfs, encore moins les affamer Car il n'aura plus d'tapis vert quand l'bitume s'ra enflammé J'regarde l'histoire et j'vois qu'le gong plusieurs fois a sonné On avance nos pions doucement mais la sanction va tomber Les triviales poursuites sont lancées ont n'pourra pas l'éviter Mais il fallait nous écouter les réponses étaient dictées
6.
Plpl La crise enfin passée tout en sueur il se rassemble Il cherche le miroir qui lui dira s'il se ressemble A-t-il commis ces crimes qui l'excitaient sous la surface quand la noirceur le muait en un meurtrier de masse ? la névrose le protège, et ses mains immaculées rassurent le coupable imaginaire cynique, mais quelle est cette déception sournoise, de ce qu'il n'a pas osé il se jauge et se toise, Vient l'envie d'y retourner Il replonge, la camisole pour tout maillot de bain des parpaings en guise de palme et l'entonnoir lui va si bien ca s'rait sympa si son regard n'avait pas l'air aussi serein alors qu'il se remet à rêver de bouffer son propre rein J'ai l'air gentil et je souris, mais je suis sur les dents tu l'ignores, ma victime, le piège est là, tu es dedans Celui que tu vois est mort, il ne peut rien pour toi tu l'appèles alors que tu t'éclates en vermine et en rats Mustapha J’les vois mourir, Crâne explosé, Je veux sourire, Joint surdosé, De la lumière et de l’ombre, Je veux le Ying et le Yang, Pour le meilleur et le pire, je vis les heures les plus sombres, J’ai dû souffrir, Cœur exposé, J’les ferai courir, Jusqu’à la nausée, Jusqu’à la mort, j’irai défoncer les portes, j’irai découper les corps, j’irai nouer les cordes, Regarder leur os se tordre, embarquer au prochain port, Les jeter par-dessus bord et les regarder couler, J’veux m’défoncer me saouler, J’aurai voulu vivre libre la morale est un boulet, Et si je perds l’équilibre je finirai maboule, Mec leur bonheur me déprime, mec leur honneur les déguise, Nous sommes tous des Kings, nous sommes tous Anakin, Nous retirerons tous nos masques à la fin du film. Fozen Je dois avouer que c'est dès l'enfance que j'ai sombré dans la démence J'ai vu leur monde leurs manigances L'humain qui avance dans sa déchéance La terre subir les pires offenses Je serais le glaive dans la balance Un briquet, un bidon d'essence Je la purifierait de ces engeances En moi brûlait la flamme du pyromane C'était pas loin que je bascule du pire au mal A la pyrolyse j'ai fait mon analyse Pour stopper leur emprise il faut que mon âme se brise Alors ma folie je l'ai déguisée quand mon esprit je l'ai divisé Et quand mes poils sont hérissés c'est que chaque lame est aiguisée Elles s'élancent comme des aiguillons Repeignent la scène en vermillon Douleurs aiguës comme un carillon Elles se cachent sous cet air mignon Et ça se bataille dans mes neurones pour savoir qui prendra le contrôle Le bon, la brute ou le truand un jour sur l'autre c'est fluctuant Toutes ces années on s'est affairés à ce que la hache reste enterrée Mais vu que le monde fait qu'empirer un jour la bête va se réveiller Fozen Chaque injustice sera relayée Les coupables seront révélés Donc les ennemis seront désignés La peur les fera bégayer Les uns les autres vont s'accuser En espérant être épargné Mais leur requête sera récusée Et toute ma rage va s'acharner Je pendrais Manuel par les valseuses, de gauche à droite le ferait valser Patrick chantera à la perceuse, l'amour de Sion et de son armée Je saignerais Laurent au sang pourri, le ferai baiser par un hémophile Quand à Daniel le con bien dit, j'émasculerai le pédophile Comme Frédéric ce mythe errant, je lui souderai le fion au chalumeau Quand a Flamby notre président, je le raperai en petit morceaux Et puis soit sur que Bernard-Henry je l'entarterai à l'uranium Et pour ce serpent de Jacques Attali je foutrai le feu au vivarium J'ai un projet pour chaque tarés La source ne risque pas de tarir Sur cette terre y'a tant d'enfoirés Et leurs conneries me font pas rire Et plus le monde est mal barré Plus la bête demande à sortir Je passe ma vie à me demander Si il est utile de la contenir Mustapha Sommes-nous tous fous, après les douze coups De minuit mes putains de cauchemars me servent de bouche-trou, De mémoire et les traces sur les bras servent d’au secours, Tout le monde est contre mais tout le monde vote pour, Les ombres dans le désert sont des ailes de vautour, Qui nourrit ces porcs, qui dirige la basse cour, Le masque et le visage se confondent dans le discours, Ils me disent kamikazes, lyrical Pearl Harbour, Mes antécédents psychiatriques des erreurs de parcours, Je suis sorti d’H.P en empruntant des détours, Sociopathe, j’ai découvert l’amour, Puis je me demande si la raison me joue des tours, Ils me demandent de m’intégrer donc je me désintègre, Une sorte d’autiste plus dangereux que la pègre, Certains rappeurs s’insultent en se traitant de nègres, La frontière entre la victime et le bourreau est bien maigre. Plpl C'est parti pour le ballet des horreurs, et des derniers outrages tu vas découvrir l'écartèlement dont je suis l'otage Mes sensations de dissolution à grandes doses de solvants Tu as voulu me contenir je suis devenu ton contenant Camisole de l'esprit, tu es à ma merci tu gigotes en criant ton prénom j'en ai changé depuis ligoté, sans repère, au fond de mes limbes tu pries Et mon sourire que tu esquisses, c'est ta torture mais moi je jouis Ce moi que nous étions, équilibré, je le déteste Ce corps a trop de bras je prends le droit je t'en déleste Ton regard est le mien, tu es le malade et la peste Le divorce est consommé tu gardes rien je prends le reste Le tranchant, le contendant, tout ce qui blesse pour tuer l'temps pour assouvir tous les délires, tous les désirs du grand vizir Sans plus de peur sans couleur des conséquences de tout à l'heure Je m'en vais assassiner tout ce qui casse avant qu'j'y passe
7.
Survivant 04:07
Fozen Dès l'début mon cri s'est tu Sais tu qu'très tôt j'ai su Que par ce monde je serai toujours déçu Que l'Amour prendrait jamais le dessus Qu'il n'y aurait que des histoires de sous Qu'on en verrait jamais le bout Et que la terre juste en dessous Personne en a rien a tre-fou Ce monde est fou ce monde est dingue Il est régi que par des flingues Il injecte la haine par seringues C'est une corde au bout d'une tringle Tu t'prend la tringle dans le cul Ou te passes la corde autour du cou A force de voir que deux issus On ne réfléchis plus beaucoup Plpl Je suis survivant et sur de l'être, Sur une scie circulaire, sur deux pieds qui se dérobent et dansent... depuis qu'elle m'a vu naitre Et la mort Sûr attend, morsure amorale sans merci ni repos, tant qu'on court on expire... l'espoir n'est qu'un sourire dans le reflet de la Faux Et les survivants se comptent sur les doigts qui restent, De l'homme suivront des Hommes et suivront leurs inventions maudites et les pestes Les survivants se battront pour ne pas se faire la peau, Ma vie est ce que je lui voue Au fond c'est exactement ce qu'elle vaut Fozen Et pourtant je suis survivant Simplement parc'que j'suis vivant J'suis ni robot ni mort vivant Je suis rebelle et militant J'peux dire que comme mes grands parents J'ai choisi le camp des résistants C'est plus Pétain le grand méchant C'est nos putains d'gouvernements On nous parle de démocratie On élit une élite crasseuse A peine élus ils nous archient En nous chantonnant des berceuses Est-ce que c'est les pays des patrons Ou bien le peuple n'est qu'un mougeon C'est entre la carotte et l'baton Que sans espoir nous survivons On rêvent tous de révolution De changement de libération A défaut de trouver une solution On a choisi l'hibernation Y'a pas beaucoup de Ché Guevarra De guérilleros comme Zapatta Combien on la foi comme Nesta Et même touchés retournent au combat ? Ici ça préfère les p'tites combines Chacun pour soi on est tous rois Du paradis qu'on s'imagine Quitte à s'faire cloué sur une croix Alors c'est dans notre bulle qu'on prie Pendant qu'le futur se comprime Je n'suis pas sur qu'on est compris que c'est dans la lutte qu'est la survie Plpl Survis, survis, survis le vent susurre l'impossibilité de se soumettre à cette illusion de l'azur la lutte classée sans suite n'est certes pas la pire option pour ceux qui nous oppressent comme des boutons du haut de leurs bastion Elle n'est pas la seule non plus, des utopies parsèment l'histoire de survivants qui inventèrent des harmonies sans pouvoir Des gens dangereux certainement ! l'altruisme en bandoulière sur leurs macchabées fleurissent la lutte en guise de revers Fozen Masques à gaz dans les tranchées La guerre des mondes est déclenchée Les têtes de l'hydre doivent être tranchées Les survivants peuvent pas flancher Car ceux que la machine a mâché N'ont plus conscience du danger tous leurs cerveaux sont débranchés A force de se faire emmancher Pour vivre heureux faudrait se cacher Une chaine de plus à arracher C'est les bergers qu'il faut chasser Jusqu'à ce que leurs tripes soient crachées Ensuite on pourra les lyncher Voir les bruler sur un bucher Les survivants peuvent pas flancher Jusqu'à la mort j'vais le rabâcher Plpl Si je survis c'est pour pas mourir avant de crever, pour des coinces, pas pour les "coins", pour le rire et l'amour de l'absurdité car c'est à elle, à ce filet de défiance face à la fatalité que je dois l'anima et non pas a ces chaînes, de chevilles en mollets Je suis survivant et sur de l'être, La douleur de l'empathie me rappelle à la mémoire de tous ceux que j'empiète On attend du pouvoir de porter secours aux victimes du passé, Mais on reconduit les criminels garants de notre sécurité le confort ne dépend que du choix de la majorité Mes choix n'ont d'importance que pour le survivant que je serai, En matière de politique survivre reste la seule motivation pour ne pas céder à la tentation de la nausée Survivants ou sacrifiés en sursis ou condamnés les damnés de la terre sont tous parqués dans un abattoir sans frontière mondialisé
8.
Mustapha & Plpl Je suis perdu dans ma tête nouveau prophète ancien concept érigé par des tueurs d'ancêtres Sur la terre du père tu restes apatrides La perte de repères est plus tragique que le cid Pour l'honneur de ma patrie Eve, ma matrie, nos drapeaux sont des linceuls auxquels nos cadavres s'agrippent Nos cadavres s'agrippent Les certitudes s'évaporent pour garder l'équilibre le doute passe par dessus bord Refrain perdu dans ma tête... ...nouveau prophète (x8) Mustapha & Plpl la souffrance et le mystique gymnastique de la transe seront mises en pratique par des instances politiques Et le diable danse, danse aux rythmes de nos musiques Tambourinent sur nos poitrines nos cathédrales hérétiques Et le point d'orgue, "assassine" les déments s'endoctrinent ressortent nos consciences avides d'hemoglobine globule blanc globules rouge Le profane et le sacré Personne ne bouge car de l'enfer voici l'entrée Refrain Mustapha & Plpl Le labyrinthe des vérités La direction des flèches Nos cibles plus opaques Que la fumée de l'herbe fraiche L'amorce qui me force l'éthique qui l'empêche De qui tire le premier ce sera le coeur ou l'écorce Sur nos torses les traces des battements sur le tard se tarissent les munitions et nos rides applaudissent l'exécution de ce qui n'est pas écrit dans le testament (bis)
9.
Rome 05:46
Plpl Ça y est c'est là, ça y est ça pète, Y a le feu dans mon âme, ranimée elle réclame Son dû et ma vie est la dette. Un sentiment de braise remonte, l'amorce sous le volcan n'est pas la pierre d'un vulgaire feu en fonte. de lave est mon sang. D'un feu sacré quelques phœnix crèvent un nuage de cendre La colère et le ressentiment longtemps tarderont à redescendre Elle brûle ma vie comme Rome, je quitte ma ville c'est comme si j'avais préparé le bûcher pour tout cramer depuis que je suis né. La lueur est aurore, l'horreur des corps se dore à minuit Je me retourne sur le spectacle d'un phare éphémère une luciole de suie le building se disloque, sans pitié le feu retoque les prétentions de plastoc des babilones qui dirigeaient nos vies Je recherche un point d'appui, une info, un ami, un réseau un outil, et j'hésite entre la peur du vide et l'euphorie Pas de place pour l'angoisse car c'est ici que tout finit les rêves enfin prennent forme , dans les points froids de l'incendie Soley L'ambiance est mortuaire 3 pas dans le désert Les cendres sont à terre Portes de l'Enfer Je viens de détruire ce qu'il existait de pire comme ils ne pouvaient plus fuir j'ai brûle leur empire, j'ai brisé leur emprise, j'ai coupé leur main mise J'ai goûté l'essence / derrière leurs prières Ils savaient demain / bien pire qu'hier Au fond de leurs lits ils avaient la réponse Mais n'osaient agir de peur qu'on les dénonce Le cri d'un volcan / créa leur rêve Il est trop tard / pour la trêve Archanges déçus, / Archives relues Arches chargées de surhommes / Débarquent anges déchus Apôtres calibrés que la peur ne pénètre Apocalypse, tout détruire pour renaître peau scarifiée / soldat d'argile peinture de guerre / indélébile Acquis sacrifiés pour épurer le futile Esprit sanctifié donc fauchage fertile Pensaient connaître le film / je les ai floué éviter les flammes / je les ai fumé préparer la fugue / je les ai figés faire souffrir les frères / je les ai flingué J'ai semé la terreur parmi tous ces porcs il n'y a plus que des saints chez ceux qui vivent encore, ils ont placé leur botte sur la nuque des hommes, moi j'ai cramé leur ville, comme Rome. Fozen Faut-il bruler la vie comme Rome? Moi j'ai bruler la ville en chrome Taguer les murs, le trom Pour l'inspiration les cônes Depuis l'école il parait qu'je déconne Et qu'c'est pour ça que ma vie ne décolle Comme elle avance il faudrait que j'm'afolle J'observe la tienne tu permet que j'rigole Moi je n'suis pas l'esclave d'un petit chef Ou bien l'escroc qui gère sont petit fief J'observe le monde tu vois ça c'est mon taf Et j'l'analyse tu vois ça c'est mon kiff Quand j'le recrache ça distribue des baffes Je cache ma rage sous mes longs tifs Croit pas qu'ce monde c'est le cimetière des gaffes Les charognards ont de longues griffes C'est à l'époque de la course à l'espace Que l'on extermine toutes les espèces Mais comme la nature reprends toujours sa place Y'a de fortes chances que l'humain disparaisse J'te parle de Rome de la chute de l'Empire Je n's'rais pas de ceux qui nourrissent les vampires Persuadé qu'ils me protègent du pire naïf ou lâche quand l'avenir transpire Rien à foutre qu'la lumière me transperce Je vis dans l'noir avec tous mes comparses Dans l'ombre de ceux qui amassent les richesses Combien d'temps s'ront nous les dindons de la farce On est le nombre on a la force Trouvons en nous le feu de Mars Sous les néons que les Néron trépassent Et qu'la liberté prenne enfin sa place Naka Je sais qu'on m'avait prévenu mais j'avais une gamberge de con j'ai toujours été têtu et j'me foutais de leur opinion Dans ma tête je me suis fait seul dans mon coeur je me suis fait seul Et c'est peut être pour ces raisons que même entouré je me sens seul Et si j'ai brulé ma vie comme un incendie de compet C'est qu'la caserne d'mon bien être à craquer comme une allumette A partir d'un feu tu peut bruler une ville que tu ne pourrais pas éteindre avec tout l'eau du Nil Rome ne s'est pas construite en un jour Et je n'attend qu'une chose C'est que ce soit enfin mon tour Je sais Qu'l'homme empreinte souvent détour En se demandant si c'est sur la bonne route qu'il court J'aimerais me poser poser Comme sur ce son ou j'viens déposer Des instants d'mon passé passé les occases qu'j'ai laissé passer Je sais très bien ce que j'ai fait En fumant ma vie comme un calumet J'ai beau m'poser des questions Je sais très bien qu'au fond c'est pas ca qu'effaceras les regrets Mustapha Je brûle ma vie comme Rome, je fume de la weed comme d'hab, Je bois du rhum comme les frères des DOM TOM Dans mon coeur résonnent l'Afrique et ses tam tam J'sniffe le hip hop, mec c'est ma came, mec c'est ma flamme Je brûle ma ville comme Rome, j'affronte les flics comme d'hab, Grosse caisse, tomtom Caisse claire, tomtom Mes rêves débordent, hors norme, Je sors mes jours d'un haut d'forme, Il pleut sur ton coeur de grosses cordes, Le front national fait de gros scores, Mais la musique me transporte, La politique de la terre morte, Pour que mon âme se transforme, J'fume un peu plus et j'suis plus stone Mes poumons sont un coin de Kingston, On s'cache de Dieu derrière nos stores, Comme des huissiers devant nos portes, On partage nos peines avec nos potes, La course au bonheur est le nom de mon sport, c'est le poids de la vie moins le poids de nos corps, Nouvelle lune, nouvel effort, Nouveau soleil, nouveau décor, J'ai vu des mecs se bruler, pour du taf ou pour le Tibet, j'tire une taffe et j'suis plus léger, tous mes problèmes partent en congès, Tout le monde paraît changé cars toutes tes veines ont été tranchées, Ouais
10.
Samba Muerte 05:35
Mustapha Les policiers de préparent, Brillent dans la lumière des gyrophares, Parce que nos cœurs ont élevé leurs barricades, Parce que nos peurs ont dû prévoir les embuscades, J’ai pris le haut parleur et j’ai balancé mes tirades, J’ai pris de la hauteur et j’ai prié pour le miracle, Je pense que la révolte est une chose des plus admirables, J’embarque sur ma pirogue et je quitterai le rivage, Armés de nos monologues nous serions de nouveaux pirates, Je soufflerai le vent qui balaiera tout les mirages, J’aspire la lacrymo et je pleure de tout mon visage, Je crie de nouveaux slogans et je crée de nouvelles images, Je réinvente le message et je motive l’équipage, Car même en cas de naufrage nous partirons à l’abordage, Marchons sur la ville pour la piétiner de nos rages, Peu importe la fin l’important est de marquer notre âge, Peu importe la fin l’important est de marquer la page, Refrain Refrain Les policiers se préparent, Le nouvel ordre mondial est en marche dressons les barricades, Les policiers se préparent, Le nouvel ordre mondial est en marche, dressons-les, dressons-les ! Mustapha & Fozen Les policiers te chargent, J’entends le bruit du chargeur, Les policiers te chargent, T’as l’temps d’lever le majeur, Prenons les barricades, Face aux oiseaux de malheur, Prenons les barricades, Volons vers notre bonheur, Les policiers te visent, Tu vises un monde meilleur, Les policiers te visent, Ils tirent pour toucher le cœur, Entrons dans la bataille, Laissons de côté nos peurs, Entrons dans la bataille, La foi donne de la hauteur. Refrain Fozen Une armée de flic, Une foule éclectique, Ambiance électrique, Ligne d’horizon critique, Folie endémique dans le monde d’Endemol, Combat systémique selon le protocole, Les lacrymos s’envolent, la foule s’emballe, Les cocktails décollent et les deks se décalent, Les paupières se plissent la rage court sur le bitume, Charge sur la police le poulet y perd des plumes, Les boucliers sont brandis, cachant des visages blêmes, Le doute gagne les esprits, les matraques se dégainent, Les matons se défilent devant la marée humaine, Elle se répand dans la ville c’est la chute des emblèmes, La république crame, ils payeront pour leurs crimes, Et quand l’système s’enflamme c’est la justice qui s’exprime, C’est le camp des échafauds aucun n’pourra y échapper, Le peuple qui a sauvé sa peau dansera la samba muerte !

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released April 18, 2016

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Sufyr Lyon, France

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